Imaginer une matière dont la texture est relativement
poreuse, formée d’agrégats irrégulièrement disposés
et turbulents, d’esquisses ou aspects imprécis,
laissant un je ne sais quel espace pour un peu d’air
et de lumière. Et qu’importe qu’elle soit épaisse ou
fine, de chair ou de poussière, si elle suggère l’idée
d’impressionnabilité de l’homme dans l’immédiateté de
l’expérience naturelle. Imaginer une telle matière,
qui pourrait être celle des images que nous apprécions
pour leurs qualités photosensibles, celle des pores
de la peau, des alvéoles pulmonaires, du papier sur
lequel on imprime des mots, des instants. Ces instants
qui n’ont de valeur que dans la fugue, la fuite. Celle
d’une matière, d’un état, d’une sensibilité. L’huile
qui se disperse et imprègne une pierre grain par
grain, la cire d’abeille dont les mues ne s’obtiennent
que lorsqu’elle et l’huile ne peuvent plus fusionner,
la peau, recouverte, ou découverte, par une autre qui
ne sent plus ni le chaud, ni le froid.
Imaginer un lieu, l’espace d’un échange, une rencontre,
un rapprochement, le lieu d’un dialogue entre l’art,
la science, la vie, un dialogue entre l’expérience
et l’expérimentation. Un dialogue entre nous. Entre
les forces qui nous animent, la stupeur, le désir,
l’ivresse, le doute, la déception, la frustration, la
joie, l’inquiétude. Un dialogue entre un projet de
recherche scientifique sur les lois de l’attraction en
physique et les discours amoureux. Nous ne saurions
définir l’amour avec raison sinon en en éprouvant sa
faculté à rapprocher, à se dépasser, à s’élever.
Monter la porosité du corps à la lumière, à l’autre.
poreuse, formée d’agrégats irrégulièrement disposés
et turbulents, d’esquisses ou aspects imprécis,
laissant un je ne sais quel espace pour un peu d’air
et de lumière. Et qu’importe qu’elle soit épaisse ou
fine, de chair ou de poussière, si elle suggère l’idée
d’impressionnabilité de l’homme dans l’immédiateté de
l’expérience naturelle. Imaginer une telle matière,
qui pourrait être celle des images que nous apprécions
pour leurs qualités photosensibles, celle des pores
de la peau, des alvéoles pulmonaires, du papier sur
lequel on imprime des mots, des instants. Ces instants
qui n’ont de valeur que dans la fugue, la fuite. Celle
d’une matière, d’un état, d’une sensibilité. L’huile
qui se disperse et imprègne une pierre grain par
grain, la cire d’abeille dont les mues ne s’obtiennent
que lorsqu’elle et l’huile ne peuvent plus fusionner,
la peau, recouverte, ou découverte, par une autre qui
ne sent plus ni le chaud, ni le froid.
Imaginer un lieu, l’espace d’un échange, une rencontre,
un rapprochement, le lieu d’un dialogue entre l’art,
la science, la vie, un dialogue entre l’expérience
et l’expérimentation. Un dialogue entre nous. Entre
les forces qui nous animent, la stupeur, le désir,
l’ivresse, le doute, la déception, la frustration, la
joie, l’inquiétude. Un dialogue entre un projet de
recherche scientifique sur les lois de l’attraction en
physique et les discours amoureux. Nous ne saurions
définir l’amour avec raison sinon en en éprouvant sa
faculté à rapprocher, à se dépasser, à s’élever.
Monter la porosité du corps à la lumière, à l’autre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire